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Le texte ci-dessous est la transcription d’une conférence enregistrée en juillet 2009 pour Internet par Drunvalo Melchizedek, à propos des prophéties mayas et des changements actuels de conscience qui ont lieu dans le monde. [dans le texte : ndR pour note de Renaud]

 

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calendrier maya

Le Calendrier maya est le calendrier le plus exact jamais découvert sur Terre et l’humanité se demande comment une ancienne tribu a pu être aussi précise. Plus précise que l’Homme moderne, avec toute sa technologie.

 

Aujourd’hui, l’humanité se tourne vers les Mayas pour comprendre la date du 21 décembre 2012, qui est mise en valeur dans ce calendrier - et les Mayas ont répondu. Cette source très respectée n’est autre que le Président du Conseil National des Anciens au Guatemala. Ce guide spirituel représente l’ensemble des 440 tribus de la nation maya du Mexique, du Bélize, du Honduras et du Guatemala. Son nom est don Alejandro Cerilio Perez.

 

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don Alejandro Cerilio Perez

Je vais traduire aujourd’hui dans la langue du monde moderne ce que les Mayas eux-mêmes veulent dire à propos de 2012. Cela est diffusé car c’est le souhait du Conseil maya et ils m’ont donné autorité pour parler. Les Mayas veulent nous informer que le monde que nous connaissons, dans lequel nous vivons, n’a rien à voir avec ce que nous en pensons. Nous, civilisations modernes, pensons que le monde est solide et réel et que rien ne peut le changer : il est fixe et il en sera ainsi pour l’éternité, avec ou sans nous. Les Mayas veulent nous informer que tout cela est faux. Le monde est un ensemble d’images qui peuvent être contrôlées par la conscience. Particulièrement la conscience qui est directement connectée au cœur humain. Ceci n’est pas une émission TV ordinaire. Si c’est cela que vous cherchez, vous n’êtes pas au bon endroit. Vous êtes sur le point d’entrer dans un état (d’être, de conscience - ndR) qui n’est compris que par l’ancien monde. Le monde moderne n’a pratiquement aucune idée de ce dont nous allons parler et en général, il ne sait même pas que cela existe. Pourtant cet état d’être est exactement ce dont nous, le monde moderne, avons besoin à ce point de l’Histoire, mais nous ne le savons pas. L’humanité est dans la même situation qu’un papillon juste avant qu’il ne sorte de son cocon. Tout est nouveau et sur le point de changer. Un monde complètement nouveau est sur le point d’émerger.

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Drunvalo Melchizedek

Bonjour, mon nom est Drunvalo Melchizedek et vous vous demandez sans doute pourquoi un homme blanc se trouve là, avec l’autorisation de parler au nom des Mayas. Eh bien, je vais avoir besoin d’un peu de temps pour l’expliquer et je vais vous en dire plus à propos de ma vie. En faisant cela, je pense que vous comprendrez pourquoi je suis ici. Comme la plupart des gens sur Terre, lorsque j’avais une vingtaine d’années - pour certains, cela se passe plus tôt - je voulais savoir pourquoi nous sommes ici sur Terre et connaître la signification de la vie. Que sont cette planète, ces étoiles, ce Soleil ? Pourquoi sommes-nous ici ? Que se passe-t-il en réalité ? Cela m’intriguait tellement que j’ai commencé à étudier et le premier endroit où j’ai étudié était l’Université, où j’ai choisi la physique et les mathématiques. Non parce que je voulais devenir physicien ou gagner de l’argent. Je pensais qu’un physicien ou un mathématicien devait savoir ce qu’étaient les planètes et les étoiles. J’ai donc étudié pendant des années jusqu’à ce que j’en conclue qu’ils n’en savaient pas plus que moi. Je suis ensuite passé du cerveau gauche au cerveau droit et j’ai commencé à étudier l’art, l’histoire de l’art et la peinture. J’ai donc passé deux autres années à étudier et cela m’a vraiment aidé. J’ai passé en revue 20 000 ans d’histoire de l’art, des hommes des cavernes aux temps modernes. Petit à petit, j’ai commencé à me faire mon idée sur la signification de la vie à travers la partie féminine de mon cerveau, mais je ne m’en approchais pas vraiment, pas même un peu. Le temps est passé. Durant cette période où j’allais à l’Université, j’ai aussi décidé de commencer à étudier la méditation. J’ai commencé à étudier les mantras avec les Hindous. J’avais un gourou hindou qui commença à me donner un enseignement et je prenais tout cela très au sérieux. Je m’asseyais et j’étudiais. Un jour, alors que je faisais une méditation très profonde, un phénomène eut lieu dans la pièce où j’étais. Quelque chose d’innatendu, que je n’avais pas demandé. C’est juste arrivé. Deux sphères de lumière de cette taille (il écarte ses mains d’environ 40 cm - ndR), sont arrivées ensemble et se sont arrêtées devant de moi, de chaque côté (mains tendues, il montre de part et d’autre de son torse la distance d’un bras environ - ndR). Elles étaient très brillantes. L’une était d’une très belle couleur à la limite de l’ultra-violet, l’autre était d’un vert très lumineux. Je ne savais pas ce que c’était. Deux boules de lumière, là dans ma chambre. Alors, à l’intérieur de ma tête, comme télépathiquement, j’ai entendu ces mots : « Nous ne sommes pas séparés de toi, nous sommes toi à un autre niveau d’existence ».Je ne savais pas ce que cela voulait dire mais cela a été le début de ma quête sur l’existence, que ces lumières ont commencé à guider. Mon interaction avec les deux sphères de lumière m’a amené à rencontrer plus de 70 maîtres dans le monde et à étudier à peu près toutes les formes de méditation spirituelle sur la planète. En même temps, les deux sphères de lumière m’ont guidé vers le monde indigène afin que je commence à comprendre leurs chemins ancestraux. Puis ces sphères de lumière, des anges - ils étaient des anges selon leur propre point de vue - ont commencé à me guider vers le monde indigène et et c’est là qu’on en vient aux Mayas. Ils me guidèrent vers une tribu du Nouveau-Mexique appelée les Taos, le peuple Taos. J’ai passé 14 ans avec eux. Un de leurs maîtres était un homme appelé Talas Goodmorning, aujourd’hui décédé. Il était le représentant de l’Eglise du Peyotl pour l’ensemble des Etats-Unis. Il me donna un enseignement, ainsi que d’autres membres du peuple Taos. L’un était le Casiqui, càd. le guide spirituel de la tribu des Taos, qui fut aussi le chef du peuple Taos. Il me donna un enseignement sur les cristaux et les fétiches, et sur comment comprendre et changer la réalité extérieure en les utilisant. En taillant une pierre selon une certaine forme, si vous savez comment l’utiliser, vous pouvez réellement changer votre vie, d’une façon que personne ne pourrait jamais croire, mais je l’ai vu et je ne peux pas le nier. Petit à petit, après 14 années, j’avais reçu un entraînement indigène qui m’a transformé de telle manière que j’étais préparé pour mon travail avec d’autres tribus. Les sphères de lumière m’ont ensuite guidé vers les Anasazis, les anciens qui vivaient avant les Hopis, les Sioux, les Lakotas ou les Cheyennes. Les Anasazis sont beaucoup plus anciens. Je les ai trouvés dans d’autres mondes dimensionnels et j’ai travaillé avec eux durant un certain temps. Puis j’ai été conduit vers les Mayas. En 1985, je me suis rendu dans le Yucatan pour étudier et y faire des cérémonies. J’ai été conduit dans des temples secrets, comme Uxmal, Labna, Kabahh, Chichen Itza et Tulum, Kohunlich, Palenque et même au Guatemala, à Tikal. Ce fut pour moi une initiation et les Mayas m’ont observé quand j’ai commencé à travailler à ce niveau. Quelques années plus tard, j’ai rencontré un homme nommé Hunbatz Men, un chaman et prêtre maya qui est connecté au Grand Conseil Maya Itza dans le Yucatan. Il a commencé à m’enseigner la façon de percevoir le monde, qui est différente de celle des tribus que je connaissais aux Etats-Unis. Il m’a demandé de faire des cérémonies avec lui. Durant ces années, nous avons fait des cérémonies avec des centaines de tribus qui venaient de toute l’Amérique du Sud. Puis en 2003, Hunbatz Men m’a demandé de venir et nous avons fait des cérémonies qui étaient beaucoup plus profondes et qui impliquaient des tribus du monde entier. J’ai alors commencé à comprendre ce que signifiait « cérémonie » car je ne savais pas vraiment ce que cela voulait dire à cette époque. Ce ne fut qu’en 2007 que le Président de la nation Maya est venu me voir, mais nous en reparlerons un peu plus tard.

 

La conscience en évolution

 

Nous savons que la conscience humaine évolue. La science a enregistré cette évolution sur une très longue durée de temps, et elle en est d’ailleurs tout à fait consciente. L’Encyclopedia Britannica a découvert à la fin des années 80 que si l’on prend tout le savoir que l’humanité a appris depuis le début de notre civilisation - càd. les Sumériens il y a environ 6 000 ans - jusqu’à l’année 1900, il y a là tellement de parcelles d’information - ou bits informatiques - acquises durant ces 6 000 ans, que nous avons commencé à évoluer et à apprendre beaucoup de choses. Puis, la même encyclopédie a découvert que de 1900 à 1950, nous avons appris autant que durant les 6 000 dernières années. C’est incroyable ! Qui aurait pu imaginer cela ? Puis ils ont découvert, mais c’est une date approximative, que de 1950 à 1970, nous en avons à nouveau appris autant qu’en 6 000 ans. Seulement 20 ans au lieu de 50. Puis de 1970 à environ 1980, à nouveau autant qu’en 6 000 ans. Cela ne cesse de s’accélérer. Depuis 1986 cela a doublé à nouveau, et ça continue. Il y a quelques années, la Nasa a révélé que l’information arrivait si rapidement qu’ils ne pouvaient même plus la rentrer dans leurs ordinateurs. Il leur a fallu attendre 8 à 9 ans que les machines et les logiciels s’ajustent à cette immense nécessité de saisie. En ce moment, nous sommes dans une courbe qui va droit vers le haut. Nous sommes en fait en train d’apprendre autant en un mois qu’en approximativement 6 000 ans. Cela semble impossible mais c’est un fait facilement vérifiable. Cela signifie, si l’on trace une courbe, que nous avons d’abord évolué doucement, devenant de plus en plus intelligents et soudainement, alors que nous approchons des temps modernes, nous commençons à aller vers le haut et aujourd’hui c’est une courbe en ligne droite, verticale. Les Mayas disent que nous allons vers un changement de conscience. Un changement très… je ne sais même pas comment le dire en termes compréhensibles mais nous sommes sur le point de devenir quelque chose de complètement nouveau, une nouvelle espèce, une nouvelle façon de percevoir la réalité. C’est vraiment ce dont parle cette émission, de ce changement de conscience. Nous allons sûrement parler de beaucoup d’autres choses, mais c’est ce qui est sous-jacent.

 

 

Lorsque nous regardons en arrière vers les anciennes cultures, il est évident que nous, les êtres humains, sommes très différents de ce que nous étions il y a 2 000 ans. C’est une évidence et pas uniquement grâce à nos jouets technologiques modernes mais également quant à la différence de perception de la réalité qui nous entoure : ce que nous pensons qu’est la réalité et qui nous pensons être dans celle-ci. Les Mayas disent que l’évolution de la conscience humaine est liée aux cycles du temps, de la même façon que notre ADN se déplie lorsqu’il atteint certains chromosomes. Nous sommes maintenant, en ce moment même, en train d’approcher un point très précis du temps où l’évolution humaine accélère énormément et fait un saut dans un nouveau degré de conscience. Nous devenons quelque chose de « plus grand » que ce que nous appelons « humain ». Au sujet de cette compréhension, revenons-en à ce que les Mayas ont à dire à propos de ce qui va arriver. C’est à cette compréhension que l’on se réfère quand on parle de changement de conscience humaine et il faut donc bien comprendre cela car je vais continuer à en parler.

 

Cérémonie

 

Nous ne pouvons pas réellement percevoir ou comprendre ce que les Mayas veulent dire avec leur prophétie. Dans la pensée maya, nous sommes tous reliés. Pour l’ancien monde, la cérémonie était beaucoup plus que ce que nous et le monde moderne comprenons ou commençons tout juste à saisir. Nous pensons que la science et la logique sont la voie de ce monde dans lequel nous vivons. Nous pensons vraiment que nous sommes supérieurs à ce qui nous précède et que la technologie rendra notre vie meilleure et plus intéressante. Mais si l’on croit que la technologie va nous sauver de ce que la Terre-Mère est sur le point d’apporter à l’humanité - et si les Mayas ont raison - nous allons être surpris. Comme je l’ai dit au début, la vie n’est pas ce que nous pensons. Dans les Vedas sanskrits, écrits il y a 6 000 ans, il est question du temps dans lequel nous vivons aujourd’hui. Il est dit comment nous avons découvert l’électricité et le magnétisme, et comment nous avons appris à « voler dans le ciel avec des boîtes en métal ». Il est dit qu’en un seul jour nous abandonnons tout, comme un enfant qui a grandi et abandonne son ours en peluche et s’empare d’une vision plus vaste. Nous allons faire la même chose. Selon le point de vue des Mayas, la haute technologie n’est pas le signe d’une civilisation avancée, c’est le signe d’une civilisation sur le point d’être avancée. Qu’apporte la technologie à un peuple s’il découvre que le corps et la conscience humaine sont capables de faire ce que fait aujourd’hui la technologie, et beaucoup plus encore ? C’est ce que nous sommes sur le point de comprendre d’après les Mayas. Tout d’abord, les Mayas connaissent et voient la Terre comme un être vivant, conscient de tout ce qui se passe dans notre corps. Les Mayas voient que les cieux sont peuplés d’êtres vivants en interaction. Nous, nous voyons la Terre comme un caillou. La cérémonie est la communication directe et le lien vivant avec le Grand Esprit, la Terre-Mère, le Père-Ciel et toute la Vie. L’ancien monde comprend qu’avant qu’un changement puisse survenir sur Terre, une cérémonie doit d’abord avoir lieu. La cérémonie est ce qui relie nos cœurs à celui de la Terre, à celui du Soleil, au cœur de l’Univers et à tout ce qui existe. Lorsque les anciens faisaient une cérémonie, ils entraient dans un monde secret de possibilités éternelles. Les Mayas ont prédit qu’en approchant de 2012, l’humanité va entrer dans un profond état de chaos. Mais il n’y a aucune raison d’avoir peur : ce n’est pas une fin mais un commencement, comme on va le voir bientôt. C’est la fin du cycle du temps, c’est le début d’un nouveau cycle, empli de beauté et d’espoir. C’est ce que nous devons découvrir. Si nous nous concentrons sur la fin de ce cycle, en regardant en arrière, nous voyons que tout commence à dégénérer dans les temps modernes - càd. maintenant - et à se briser à un niveau très étendu et primaire, exactement comme les Mayas l’ont prédit. Par exemple concernant le réchauffement planétaire et les questions d’environnement, lequel va sans doute vers une aire de glaciation qui éliminera la plupart de la vie sur Terre. C’est un gros problème. Le système financier mondial s’effondre complètement et c’est un problème partout dans le monde. Les maladies, comme le SIDA et bien d'autres maladies, se propagent à grande chelle et constituent une menace de pandémie mondiale. Il y a environ 46 guerres dans le monde, en ce moment même et pas seulement en Afghanistan mais partout dans le monde. Plus de deux milliards de personnes vivent avec moins de deux dollars par jour et 25 000 enfants meurent de faim tous les jours. La population humaine s’accroît au point de détruire toute vie sur Terre, simplement en existant. Je pourrais continuer mais votre cœur sait de quoi je parle. Les temps que nous vivons sont précaires pour notre chère planète et pour toute vie existant sur elle. D’après les Mayas, tout ce chaos fut prédit il y a longtemps car nous approchons de la fin d’un très long cycle de temps et lorsque un tel cycle se termine, ce type de chaos a toujours lieu. Cela fait partie du cycle de la vie. C’est naturel. Les Mayas ont prédit que ce chaos dont nous faisons maintenant l’expérience ne fait que commencer et que quelque chose de beaucoup plus important va apparaître sur Terre. Il faut compendre que les prophéties qui vont être révélées ne sont pas juste des histoires fantaisistes prédites par le calendrier maya. Ce que je vais divulguer à propos des Mayas a été confirmé par le noyau dur de la science moderne, comme nous allons le voir. Une fois comprise la situation dans laquelle nous sommes, il sera temps d’écouter et de se préparer intérieurement. Ce n’est pas le moment de vivre comme si tout était normal, car ça ne l’est pas. La normalité telle que nous la connaissons aujourd’hui, si les Mayas ont raison, ne sera plus jamais comme nous l’avons connue. Ce qui remplacera la réalité ordinaire sera beaucoup plus grand. Alors, est-ce la fin de la civilisation moderne, comme le pensent tant de gens après avoir étudié le calendrier maya qui prévoit des changements massifs globaux en 2012 ? C’est exactement ce que le chef de la nation Maya, don Alejandro, veut que nous comprenions. Oui, il y aura sans doute des changements terrestres d’après les Mayas, mais il y a quelque chose d’autre de beaucoup plus important, d’extrêmement beau et positif, dont personne ne parle et dont la majeure partie du monde scientifique est inconsciente. C’est de cet autre aspect positif que les Mayas et moi-même voulons que vous preniez conscience.

 

Le secret éternel

 

Que cette fin de cycle soit un désastre humain ou une bénédiction pour toute l’humanité dépend de l’espèce humaine. Comme les Mayas et beaucoup d’autres tribus me l’ont expliqué, à un moment comme celui-ci, une page de l’Histoire est tournée et la civilisation subit une crise. Tout dépend de comment l’humanité assimile son expérience connue, son savoir et sa sagesse dans un corps de conscience qui conduira l’humanité dans le futur. Si cette expérience future est supportable, alors nous survivrons, sinon nous nous éteindrons comme les dinosaures. Cela dépend de nous. Nous avons le pouvoir de changer notre futur maintenant. En fait, ici et maintenant sont le seul endroit et le seul moment pour faire ce changement. Nous avons évoqué cette conscience supérieure dont parlent les Mayas et il y a une compréhension très importante qui est véritablement un secret sur le déclenchement de ce travail. Je pourrais l’expliquer en une seule phrase, même si cette phrase n’est pas comprise par la plupart des gens. Mais je vais le dire quand même et j’y reviendrai dans un instant. Le secret concernant ce saut dans la conscience est le suivant : la conscience humaine, en combinant la conscience de l’ancien monde avec celle du monde moderne, crée une nouvelle conscience plus évoluée, au bénéfice des deux mondes. C’est très simple, nous vivons dans ces deux mondes, séparés l’un de l’autre : l’ancien monde et le monde moderne. Nous vivons côte à côte, mais ces deux mondes ont besoin l’un de l’autre. Ils ont chacun besoin de se comprendre et d’absorber le savoir et la sagesse de l’autre. Sinon, aucun de ces mondes ne pourra évoluer vers une conscience plus élevée. Cela demande de la coopération. L’ancien monde est prêt à bouger, la plupart des tribus dans le monde sont déjà en place. Mais le monde moderne n’a toujours pas compris le besoin de se relier à ses ancêtres, à l’ancien monde. Pourquoi nos ancêtres sont-ils importants pour notre survie ? Pourquoi notre survie est-elle importante pour nos ancêtres ? Dans ce monde moderne, pour la plupart, nous vivons dans une réalité synthétique. Nous sommes séparés de la nature, dans nos maisons, nos voitures… la technologie faisant bouclier face au monde extérieur et aux « dangers » naturels. À cause de la fierté que nous tirons de nos accomplissements technologiques, nous ne pouvons pas imaginer comment une personne indigène, pieds-nus dans la poussière et ne subsistant qu’à peine à ses besoins, pourrait avoir un quelconque effet sur ce monde moderne, à part comme une cause de souci. Alors laissez-moi expliquer pourquoi les Mayas et d’autres tribus sont si importants pour l’humanité et pour notre existence. Si vous permettez à cette compréhension de s’épanouir en vous, alors nous continuerons à comprendre le monde caché des Mayas et ils commenceront à révéler leur conception de la vie et leur sagesse.

 

La nature comme une image de la conscience en expansion

 

En regardant la Nature et l’Univers, nous voyons que le corps humain et toutes les formes de vie connues, les planètes et le Soleil inclus, ainsi que leur relation avec la réalité extérieure, contiennent une série mathématique de nombres appelés la Séquence de Fibonacci. Notre corps humain contient ces nombres dans des milliards d’endroits car chaque cellule les contient, sans parler des proportions de notre corps. Pour comprendre exactement pourquoi il est crucial que l’ancien monde et le monde moderne combinent leurs connaissances, je vais parler de la géométrie sacrée et je vais m’en servir pour expliquer mon affirmation. Le nombre d’or est une proportion : si l’on prend une ligne, peu importe sa longueur, pour la couper en un certain point « magique », cela donne le nombre d’or. Si l’on mesure ces deux sections, une des parties sera égale à 1 et l’autre à 1,6180339 - qui est un nombre qui continue à l’infini. C’est une proportion. On trouve cette proportion non seulement dans les planètes, les étoiles, le Soleil et la Lune mais dans notre propore corps. Si je prends ma main par exemple, pour considérer mes jointures et mes os : je divise cette longueur par celle-ci (il montre la phalangette et la phalangine - ndR) j’obtiens le nombre d’or : 1,6180339… puis si je prends la longueur de cet os et la divise par celle-ci (il montre la phalangine et la phalange - ndR) j’obtiens encore le nombre d’or. Je peux le faire avec toute ma main et ainsi jusqu’aux pieds. Si je prends cette main et divise sa longueur par celle de mon avant-bras, j’obtiens le nombre d’or. Si je divise celle de mon avant-bras par celle de mon bras, le nombre d’or apparaît encore. Le pied par le mollet : ça continue. À travers tout notre corps, nous allons trouver le nombre d’or, et cela dans des milliards d’endroits car chaque cellule de notre corps possède le nombre d’or en elle. Il est donc évident que le nombre d’or est très important pour la création. C’est probablement l’une des proportions les plus importantes parmi toutes les autres possibilités mathématiques. Mais la vie, vous et moi, ne savons pas comment faire ça. Nous ne savons pas comment mettre en place le nombre d’or. En fait, je ne pense pas que le nombre d’or existe où que ce soit dans l’Univers. Il s’agit juste de l’idée de cette proportion idéale, mais elle n’existe nulle part. La vie ne sait pas comment utiliser ces nombres infinis. Elle sait comment utiliser des chiffres entiers, comme 1, 2, 3, 4, 5, mais elle ne sait pas comment utiliser des nombres subtils. La vie a mis en place cette merveille que Fibonacci a découverte il y a bien longtemps, pour ne faire que s’en approcher… Regardons cette série de nombres :

 

  0        la Vie cherche 1,61803391

  1        1 / 1  = 1                 inférieur (à 1,618...)

  1        1 / 1  = 1                 inférieur

  2        2 / 1  = 2                 supérieur

  3        3 / 2  = 1,5              inférieur

  5        5 / 3  = 1,6666667  supérieur

  8        8 / 5  = 1,6              inférieur

13      13 / 8  = 1,625          supérieur

21      21/13  = 1,6153846  inférieur

34      34/21  = 1,6190476  supérieur 

 55      55/34  = 1,6176471  inférieur                etc. Séquence (ou Suite) de Fibonacci

 

La Séquence de Fibonacci est une série qui commence par 0, puis 1, et encore 1, puis 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144 et ainsi de suite à l’infini. C’est simple, il suffit d’additionner le nombre précédent à celui qui le suit pour obtenir le nombre suivant : 1+1 = 2, 2+1 = 3, 3+2 = 5, etc. En divisant ces nombres  successivement entre eux, par exemple 1/1, on obtient 1, qui est inférieur au nombre d’or ; 2 par 1 = 2, qui est supérieur au nombre d’or, mais qui s’en approche plus ; 2/3 = 1,5 qui s’en approche encore plus mais qui lui est inférieur, etc. Cela continue ainsi : supérieur, inférieur et les nombres ne cessent de s’approcher du nombre d’or. Lorsqu’on arrive à 34 et 55, le nombre 1,6176 en est très proche…

 

Nautile.jpg

Nautile (Nautilus pompilius)

 Voici l’image d’un coquillage, c'est un Nautile coupé en deux. Ses compartiments semblent cassés. En partant du centre, le premier compartiment est égal à 1, puis encore 1, puis 2, puis 3, puis 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89… cela se déplie et en s’agrandissant, les compartiments se rapprochent du nombre d’or parfait. On peut le voir se mettre en place parfaitement dans ce coquillage. C’est ce que fait la vie en contournant le fait qu’elle ne peut pas utiliser ces nombres complexes mais seulement des nombres entiers comme 1, 2 et 3. La vie utilise cela, non seulement dans notre corps mais dans tout ce qui vit sur Terre, peu importe ce que c’est ou d’où ça vient, même si cela vient d’un autre monde. C’est ainsi que cela se manifeste.

 

Nous essayons donc de comprendre pourquoi l’ancien monde et le monde moderne ont besoin l’un de l’autre afin de pouvoir survivre, d’après ce qu’en disent les Mayas.

 

Achillee-sternutatoire.jpg  Achillee-Fibonacci.jpg

Achillée sternutatoire (Achillea ptarmica L.)

Une plante peut me permettre d’expliquer cela, c’est l’Achillée sternutatoire, plante étrange qui pousse selon la Séquence de Fibonacci. Lorsqu’elle sort de terre, une première feuille pousse, puis une de plus, puis deux, puis trois, puis cinq, puis huit et puis treize fleurs. La Séquence de Fibonacci est évidente. Comment cette plante sait-elle qu’après cinq feuilles, elle doit en avoir huit ? Pourquoi pas dix ou douze ou un autre nombre ? Comment sait-elle cela ? Elle le sait car elle considère son passé, qui est trois et elle sait qu’en ajoutant son passé à son présent (ici cinq - ndR), elle sait où se trouve son futur, elle sait exactement que le nombre est huit. Ceci est la situation dans laquelle se trouve l’humanité aujourd’hui. Disons que le monde moderne est 5 et ne sait pas où il va, il est complètement déconnecté de son passé. Lorsque nous nous reconnectons avec ce passé, ce qui est sur le point de se produire sur Terre, alors nous nous souvenons de l’ancien monde. Lorsqu’on ajoute le savoir de l’ancien monde à celui du monde moderne, on sait exactement vers où on est supposé aller. Nous devons savoir vers quoi notre conscience va s’élargir et nous ne pouvons pas le savoir sans nous en référer à l’ancien monde. C’est essentiel, ce n’est pas une option. Nous le devons et l’ancien monde, quant à lui, est complètement préparé. Ils sont prêts, ils savent qu’ils ont besoin de nous et nous ne savons pas que nous avons besoin d’eux.

 

Mayas Map-copie-1

Au cœur de la Méso-Amérique, les Mayas ont circonscrit leur territoire

entre le golfe du Mexique, les Caraïbes et l'Océan Pacifique

ils ont réussi à s'adapter à des milieux très différents,

des hautes terres au foid mordant jusqu'à la forêt tropicale

 

Les Mayas du temps éternel 

 

Les Mayas possèdent une connaissance à propos du temps, du temps éternel, spécialement concernant la date du 21 décembre 2012, devenue un mystère pour nos cœurs modernes qui désirent mieux comprendre notre existence. Nous savons que cette date est importante mais pour la plupart d’entre nous, nous ne savons pas ce qu’elle signifie vraiment. Les Mayas veulent que la lumière soit faite sur cette date afin que nous puissions saisir la vue d’ensemble. Nous allons aborder d’autres sujets comme la précession des équinoxes, ainsi que d’autres cycles du temps. Je développerai ces concepts le moment venu car ils sont tous reliés les uns aux autres. Si les prophéties mayas sont exactes - et la science moderne ne cesse de confirmer leurs prophéties - ce qui est sur le point de se produire est un changement de règle, avec un futur immédiat qui va se déployer pour une transformation complète de la planète et de la conscience humaine. Cela intéresse-t-il quelqu’un ? Les Mayas l’espèrent. Alors que le monde académique a étudié le savoir maya et son calendrier, il en a conclu que 2012 sera une année de grande catastrophe pour l’humanité. Mais du point de vue plus large des Mayas, il serait plus juste de l’appeler la naissance d’une nouvelle humanité, ou mieux : la naissance d’une nouvelle conscience. Mais cette partie de la prophétie a été complètement négligée par la plupart des gens (qui y ont eu directement accès - ndR) et plutôt que d’écrire une suite à mon livre Le serpent de lumière, cette émission en ligne est ma façon de transmettre cette information le plus rapidement possible. Cela prend des mois pour écrire un livre, puis 9 à 12 mois pour qu’il soit publié et un an à un an et demi pour le faire traduire en plusieurs langues. C’est beaucoup trop lent. Cette information vous atteint maintenant - mais qui sait… il est possible que j’écrive une suite de toute façon !

 

Le Conseil National Maya des Aînés du Guatemala

 

Dans ce chapitre, nous commencerons par affirmer à nouveau que le calendrier maya est le plus exact sur Terre et cette précision a étonné plus d’un scientifique dans le monde entier. Des centaines de millions de gens se tournent ves les aînés mayas pour comprendre cette date de 2012, que le monde considère comme faisant partie de la prophétie maya. De plus, ce que l’on a appris de par le monde c’est qu’en cette date du 21/12/12, il y aura des cataclysmes et le monde sera détruit.

 

Juste pour que vous compreniez le fond de ce que je vais dire, je vais expliquer rapidement ce qu’est le Conseil National Maya des Aînés du Guatemala. Il y a 440 tribus vivant au Mexique, au Bélize, au Honduras et au Guatemala. Chacune de ces tribus élit un aîné pour la représenter. Ces 440 aînés forment le Conseil maya des aînés, situé au Guatemala, qui élit un de ses membres à la présidence du Conseil et de la nation maya. C’est actuellement don Alejandro Cerilio. Il est la trentième génération d’une lignée de chamans mayas. Don Alejandro en sait plus à propos des Mayas et de leur culture que probablement n’importe qui sur Terre. Pour être exhaustif, il y a d’autres Conseils mayas, comme le grand Conseil maya Itza dont j’ai parlé précédemment, qui est associé à Hunbatz Men. Il est également chaman et prêtre maya et vit dans les basses-terres du Mexique. C’est un autre Conseil principal qui représente les Mayas du Mexique. J’ai également fait des cérémonies avec ce Conseil durant des années. J’en ai déjà parlé et le travail qu’ils font est aussi très important pour le monde. Il existe également de plus petits Conseils, situés au Bélize, au Honduras et ailleurs et qui sont plutôt régionaux et composés de gens isolés.

 

21 décembre 2012

 

Voici une histoire que m’a racontée don Alejandro pour que je la transmette à mon tour. Elle réduit l’espace entre ce que l’ancien monde comprend et ce que le nouveau monde interprète concernant le Soleil, la Terre et l’Univers. Si on l’écoute avec son cœur - et non son mental - on peut la comprendre. En 2007, don Alejandro et sa femme Elisabeth m’ont rendu visite à Sedona, en Arizona, là où je vis. Ils voulaient me parler de certaines des prophéties mayas et me demandèrent assistance.

 

D’après don Alejandro, qui est devenu un ami depuis que nous avons travaillé ensemble, rien de ce que nous avons lu, entendu ou vu à propos de la culture et du calendrier maya n’a été écrit ou approuvé par le peuple maya, ni par aucun Conseil d’anciens et de toute façon, les Mayas n’en ont jamais parlé. Ce que l’on sait des Mayas vient des universités, des gouvernements, des religions, des archéologues et de gens ordinaires, comme Jose Arguelles (dcd. en mars 2011 - ndR). Mais pour bien clarifier, le Conseil National des aînés mayas du Guatemala n’a pas dit un seul mot en 527 ans (conquête espagnole - ndR). C’est une longue période de silence. La raison pour laquelle les Mayas parlent aujourd’hui est donc de la plus haute importance pour le monde. De plus, tout ce que nous savons à l’heure actuelle sur les Mayas doit être mis de côté afin que l’on puisse entendre la vérité. Il ne s’agit pas ici d’une vérité créée par des gens extérieurs, qui se contentent de deviner ou qui statuent sur un état de conscience, tout en n’ayant rien à voir avec les Mayas.

 

 

Voici donc ce que m’a dit don Alejandro sur la prophétie maya pour 2012 : tout d’abord, il a dit qu’il y avait une « fenêtre de temps » entourant cette date du 21 décembre 2012. Les Mayas l’appellent « la fin du temps ». Cela dure 7 à 8 ans. Cette « fenêtre du temps » a commencé le 24 octobre 2007. Mais il n’a pas été dit quand exactement cela prendrait fin. Ce qui est certain, c’est qu’en ce moment même nous sommes dans cette « fenêtre », appelée la « fin du temps ». Don Alejandro a également dit qu’il est très peu probable que la prophétie maya débute à cette date du 21 décembre 2012, comme beaucoup de gens le pensent. Il a simplement dit que cela allait débuter « quelque part dans l’espace de cette fenêtre de la fin du temps » ce qui signifie : à n’importe quel moment à partir de maintenant, jusqu’au plus tard en 2015. Aucune des prophéties du monde moderne ne parle de cela. Afin de comprendre la situation, il faut d’abord comprendre ce qu’est la date du 21 décembre 2012 et pour cela, il faut parler de la précession des équinoxes. Pour certains, les Mayas utilisent un cycle d’environ 5 200 ans et si l’on multiplie ce nombre par 5, cela équivaut à 26 000 ans. C’est la durée approximative de la précession des équinoxes et les Mayas utilisent un nombre un peu inférieur à 5 200 ans.

 

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Calendrier maya

Il y a sur ce calendrier des roues dans d’autres roues et toutes ces roues concentriques tournent à différentes vitesses. L’une d’entre elles représente la précession des équinoxes et elle revient à la verticale à peu près tous les 26 000 ans. Les cycles de 5 200 ans se répètent 5 fois, mais ne rencontrent jamais la précession. À peu près tous les 26 000 ans, les deux cycles sont parfaitement alignés et c’est ce qui va se passer le 21 décembre 2012. Si l’on regarde le temps d’un peu plus près afin d’avoir une vue d’ensemble et de voir ce qu’est la précession des équinoxes, le temps n’est pas un concept humain insaisissable.

 

Nous regardons notre montre et disons : il est 4H32, mais pour la plupart, nous oublions que le temps est connecté à la rotation de la Terre. Cela est réel et pas numérique. Nous voyons le lever ou le coucher du  Soleil et disons : le  Soleil se déplace. Mais ce mouvement est une illusion car il s’agit de la rotation de la Terre, ce même mouvement qui crée notre temps quotidien. La Terre tourne sur elle-même et nous faisons l’expérience d’une journée. Ce cycle est divisé en 24 segments que nous appelons les heures et tout le monde sait bien qu’une journée (soit env. 24H - ndR) équivaut à une rotation terrestre. L’autre cycle le mieux connu de la Terre est sa révolution, le voyage qu’elle fait autour du Soleil, soit une année ou 365,25 jours - certains scientifiques disent que ce sont 365,44 jours. Il est clair que nous calculons le temps d’après le mouvement relatif de la Terre par rapport au  Soleil, mais il y a d’autres mouvements et cycles qui sont connectés à notre planète et ne sont pas bien compris par la plupart d’entre nous. Ils ont autant d’effet sur notre vie quotidienne que les heures enregistrées par nos montres. Nous ne le savons pas, c’est tout. Par exemple, l’axe terrestre est incliné vers le  Soleil et cela a un énorme effet sur tout le monde vivant et sur nous, les humains. Cet angle est actuellement de 23,5° et s’appelle l'obliquité terrestre. Cela crée les saisons et change constamment. L’inclinaison de la Terre va de 22,1° à 24,5° au cours d’une période d’environ 42 000 ans. C’est très long et l’on pourrait penser que cela n’a aucun impact sur la vie de tous les jours. Mais même pour ce long cycle, les astronomes doivent chaque jour prendre en compte ce changement d’inclinaison terrestre, tandis qu’ils explorent l’univers avec leurs télescopes informatisés. Sinon ils ne seraient pas en train de regarder ce qu’ils sont supposés regarder et regarderaient à un autre endroit. Même notre voyage autour du  Soleil n’est pas aussi simple que ça. L’excentricité orbitale change aussi constamment. Notre Terre forme petit à petit une ellipse, à la place d’un cercle, autour du  Soleil, à cause de l’influence gravitationnelle de Jupiter et Saturne. Ce cycle se modifie sur environ 100 000 ans et il est intéressant de noter que cela ne change pas la longueur de nos années, que la Terre bouge selon une ellipse ou un cercle. C’est la précession des équinoxes qui nous intéressera ici, une oscillation dans l’axe de la Terre, qui a été récemment calculée par la science, en 2000.

 

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schéma de la précession des équinoques

 

Il faut exactement 25 771,5 ans pour que cet axe fasse une rotation complète. Il s’agit de cet axe qui fait une oscillation, en fait plus une ellipse qu’un cercle et une seule oscillation prend presque 26 000 ans. La cause de cette oscillation est principalement due au  Soleil et à la Lune, bien que d’autres corps célestes l’affectent. La précession des équinoxes est aussi en perpétuel changement à cause des cycles de Milankovitch, qui sont la somme de tous les cycles de la Terre, ainsi que d’autres cycles qui eux-mêmes affectent les cycles de la Terre et qui changent constamment. L’attention des scientifiques sur les cycles de Milankovitch s’est concentrée sur l’impact qu’ont ces cycles sur le climat de la Terre. En effet, pour étudier le climat de la Terre, il faut les comprendre de même que les cycles solaires, qui sont aussi un des paramètres du climat terrestre. Il y a également l’orbite de la lune, lequel, comme une horloge, détermine les marées hautes et basses de nos océans. Cela affecte tout ce qui se déplace dans les océans et affecte aussi les cycles de Milankovitch. Ces cycles affectent aussi les émotions humaines et les milliers de cycles biologiques sur Terre, comme le cycle de menstruation des femmes. Ces cycles sont la clé de toutes les prophéties mayas. Il y a donc de nombreux cycles à l’intérieur des cycles les plus conus de la Terre et la précession des équinoxes n’est que l’un d’entre eux, influencé par tous les autres cycles. Et il y en a d’autres…

 

La précession des équinoxes

 

Si l’on regarde attentivement l’extrémité de l’axe terrestre qui forme un modèle elliptique, on constate qu’il y a deux points opposés sur la circonférence de l’ellipse : l’apogée et le périgée (distants d’une demi-oscillation, soit 13 000 ans - ndR). Ces deux points sont importants pour notre sujet. Nous avons vu qu’il faut à la Terre 25 771,5 ans pour faire un tour complet selon cette oscillation et ce faisant, elle se déplace à travers les 12 signes du Zodiaque. De ce fait, l’axe terrestre pointe vers différents signes astrologiques au cours de son oscillation. D’après les anciens Hindous et les Tibétains, à chaque fois que la Terre se déplace vers un nouveau signe, l’humanité change complètement de façon très spécifique. C’est d’ailleurs un peu plus compliqué, car les Hindous ont découpé cette période de temps en « Yugas », qui sont différents des signes astrologiques. Donc, le 21 décembre 2012, l’axe de la Terre commencera à pointer le Verseau et d’après l’ancien monde, notre conscience changera très rapidement. D’après les Mayas, ce changement de conscience ne débute pas nécessairement à cette date particulière, mais quelque part dans la « fenêtre de la fin du temps », période dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Maintenant, observons la date du 24 octobre 2007, le début de la « fin du temps ». Pourquoi cette date est-elle si spéciale ?

 

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diamètre de l’explosion de la Comète 17P/Holmes le 24/10/07

en comparaison du Soleil (à l’échelle de Saturne)

 

La prophétie Hopi

 

Il y a aux Etats-Unis une tribu indigène : les Hopis. Les Académiciens pensent que cette tribu a traversé le Détroit de Béring, depuis la Russie vers l’Alaska et a descendu la côte canadienne, pour finir par s’installer dans le nord-ouest de l’Arizona où ils vivent aujourd’hui. Mais d’après Grand-père Eric, membre du Conseil hopi, historien de cette tribu et dernier membre de cette partie spécifique de la tribu, ce n’est pas vrai. Les Hopis ne sont pas venus du nord, ils viennent du Guatemala. Lorsqu’ils quittèrent le Guatemala, ils étaient Mayas, pas Hopis. Les Mayas les ont envoyés vers le nord pour une raison qui n’a été révélée ni par les Mayas, ni par les Hopis. Mais le fait que les Mayas sont originellement des Hopis est connu des deux tribus - ils me l’ont révélé. En novembre 2007, j’étais dans un bus avec Grand-père Eric au Guatemala, nous discutions et il me demanda : « As-tu vu une sphère bleue dans le ciel le 24 octobre 2007 ? » je répondis que je ne l’avais pas vue, mais que ma fille oui et que je l’ai ensuite vue sur Internet. Il dit : « cela pourrait-il être la prophétie de l’Etoile bleue, prophétisée par notre tribu il y a plus de 2 000 ans ? » N’étant pas Hopi, je ne connaissais pas la réponse. Voici ce qui est arrivé : juste avant le 24 octobre 2007, une comète appelée Holmes est entrée dans notre système solaire, une comète très petite et rapide. Personne n’a pris en compte cet événement cosmique, ce n’était pas grand-chose. Le 24 octobre 2007, cette comète a explosé puis est devenue une énorme sphère bleue dans le ciel, s’agrandissant jusqu’à devenir plus grosse (1,4 millions de kilomètres de diamètre - ndR) que le  Soleil. Elle est aujourd’hui enregistrée comme étant l’objet le plus gros jamais observé dans notre système solaire. Lorsque Grand-père Eric est revenu en territoire Hopi, le Conseil s’est réuni et a convenu que cette sphère bleue avait été prophétisée par les Hopis. Cela fut rapidement accepté par les peuples natifs d’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que par les Mayas, comme étant le commencement de la « fin du temps ». Voici comment s’est révélée cette période de la « fin du temps ». Ce n’était pas une invention au hasard. C’est l’un des événements les plus importants du système solaire. Il y a une seconde partie dans cette prophétie avec la venue d’une étoile rouge dont ni les Mayas, ni les Hopis ne m’ont parlé, même si certains livres en parlent. Je ne veux pas en parler plus, certain qu’ils en parleront prochainement.

 

Commencement de la prophétie

 

Don Alejandro était à Sedona, chez moi, en juillet 2007. Il a donné une partie de la prophétie maya. Une partie seulement. Il y en a beaucoup d’autres. Il a dit qu’il y aurait un changement physique de pôle dans l’axe de la Terre, à un moment durant la « fin du temps ». Ce n’est pas nouveau, puisqu’Edgar Cayce a donné la même prophétie dans les années 1930. Cayce a dit qu’à un moment, après l’hiver 1997, l’axe de la Terre se déplacerait vers un nouvel endroit et il a même donné l’endroit exact : un endroit très précis au sud de la Russie, à 16° environ de là où il se trouve actuellement. On sait qu’Edgar Cayce a donné plus de 12 000 prédictions, des années 1920 aux années 1970, ne se trompant que pour une seule : il a donné une lecture aux Etats-Unis à propos d’un homme se trouvant en France et a désigné son frère jumeau par erreur. Les prédictions d’Edgar Cayce sont parmi les plus précises au monde et la Science moderne a d’ailleurs également envisagé la possibilité d’un changement de pôles. Un changement physique de pôles commence toujours par un changement de pôles magnétiques et les scientifiques savent que le champ magnétique de la Terre a commencé à s’affaiblir il y a environ 2 000 ans. Il y a 500 ans, il y a eu un changement soudain dans la force du champ magnétique. Puis, il y a environ 40 ans, le champ magnétique a changé de telle façon que les lignes magnétiques, qui étaient stables depuis très longtemps, ont commencé à se relâcher. Le résultat fut que les baleines par exemple, qui utilisent ces lignes pour migrer, ont commencé à s’échouer sur les côtes. Jamais on n’avait vu cela avant. Les lignes magnétiques bougent de leur position et certaines (maritimes - ndR) se retrouvent à l’intérieur des terres. Personne n’avait jamais vu les lignes magnétiques changer ainsi. Puis, les oiseaux ont commencé à se retrouver à des endroits qui ne faisaient pas partie de leur schéma de migration, pour cette même raison (cf. décompte mondial des morts d'animaux). Ces lignes changent car le champ magnétique s’affaiblit. Dans les années 1990, les cartes aéronautiques utilisées pour permettre aux avions d’atterrir dans les aéroports ont dû être changées dans le monde entier, car les anciennes n’étaient tout simplement plus valables. De nos jours, les lignes magnétiques sont si instables que les cartes magnétiques doivent être vérifiées chaque fois qu’un avion atterrit, pour être sûr que son système de guidage fonctionnera correctement. En 2003, une émission TV a donné l’occasion à une équipe de scientifiques de parler de la possibilité d’un changement de pôles magnétiques. Ils pensaient que les pôles terrestres changeraient dans un futur imminent. Puis, il y a moins de deux ans, les scientifiques qui observent le champ magnétique terrestre se sont servi d’Internet pour prévenir le monde. Après 11 jours, les gouvernements les ont fait taire, probablement parce qu’ils avaient peur que les gens se sentent concernés. Ces scientifiques ont déclaré qu’il y avait tant d’anomalies dans le champ magnétique de la Terre, que d’ici à 25 ans la polarité du champ magnétique risquait également de se modifier, le Pôle Nord prenant la place du Pôle Sud et inversement. Puis, il y a 8 mois, ces mêmes scientifiques sont revenus sur Internet et ont fait une annonce encore plus incroyable : ils ont déclaré que les anomalies étaient devenues si importantes qu’un changement de pôles magnétiques pouvait avoir lieu à n’importe quel moment. La Science sait qu’il y a environ 13 000 ans, il y a eu un chagement physique de pôles. Ce changement de pôles se situe à l’exact opposé de là où l’axe de la Terre en est actuellement sur l’ellipse de la précession des équinoxes. Ils pensent que la Baie d’Hudson était au Pôle Nord avant que l’axe ne se modifie. Il y a moins de 26 000 ans, exactement au même moment où nous en sommes aujourd’hui dans la précession des équinoxes, càd. la « fin du temps » actuelle à l’approche du 21 décembre 2012, les pôles terrestres ont également bougé. La Science sait que lorsque les pôles terrestres se déplacent, cela ne prend que 20 heures, moins d’une journée ! Là, ce ne sont pas les Mayas qui le disent mais le monde scientifique. On se réveille un matin et en un seul jour, le monde est complètement différent. Pour en revenir aux pôles magnétiques, les scientifiques ont aussi remarqué que juste avant le changement physique de pôles, il y a toujours un changement de pôles magnétiques, suivi par une période sans aucun champ magnétique. C’est juste une théorie, puisque aucun homme moderne n’a jamais été témoin de ce phénomène, mais c’est la seule théorie qui explique vraiment comment cela est possible. Lorsqu’on y pense, la Terre est massive et changer son axe requiert une énorme quantité d’énergie. C’est presque impossible. Jamais les scientifiques n’ont été capables de comprendre comment cela serait possible. La quantité d’énergie requise serait l’équivalent de la Lune frappant la Terre. Mais l’axe de la Terre a changé des centaines de fois ces derniers millions d’années et la science n’a jamais découvert comment cela était possible. Une théorie est apparue récemment, il y  a 20 ou 30 ans : il y a sur la Terre une croûte épaisse d’environ 20 à 70 km, ce qui n’est pas très épais. Dessous, se trouve le manteau et il y a un manteau supérieur qui connecte la croûte à la partie interne de la Terre. Ce manteau supérieur est fait de roche. Les scientifiques ont découvert que si le champ magnétique de la Terre atteint 0, s’il disparaît complètement, ce qui est attendu prochainement, alors, après 2 semaines, cette formation rocheuse qui entoure la Terre devient liquide comme de l’huile. La croûte terrestres peut alors se déplacer vers n’importe quelle direction. Cela nécessitera beaucoup d’énergie, mais pas au point de bouger la Terre entière vers un nouvel axe. La glace du Pôle Sud n’est pas parfaitement centrée, elle est excentrée. C’est une quantité massive de glace d’environ 4 km de haut. Si cette glace devait fondre, les océans s’élèveraient d’environ 70 m, ce qui est beaucoup. Si la croûte terrestre a une rotation libre, la Terre étant excentrée, on pense qu’elle se tournera vers son centre d’équilibre et ainsi la croûte bougera. Les scientifiques ont maintenant calculé et prédit l’endroit où se trouvera l’axe de la Terre - qui est presque identique à la prédiction d’Edgar Cayce : soit en Russie selon un décalage relatif de 16° - les scientifiques l’ont calculé à 17°, ce qui équivaut pratiquement à la même localisation. Mais ce n’est qu’une théorie, car aucun homme moderne n’y a jamais assisté.

 

Ce changement de pôles, d’axe, aura lieu. Ce monde dont les Mayas veulent nous parler, ils le connaissent. Ils se souviennent de leur passé et de ce changement de pôles, que des scientifiques ont donc calculé récemment. D’après les Mayas, ils ont connu ces deux changements de pôles (magnétique et physique - ndR), car ils sont sur Terre depuis au moins 26 000 ans. La Science ne peut pas le contredire, car elle ne sait pas d’où ils viennent et ne sait rien sur eux. D’après don Alejandro, durant le dernier changement de pôles, des milliers de gens sont morts juste parce qu’ils ne comprenaient pas ce qui se passait. S’ils avaient su - et nous somes aujourd’hui dans la même situation - ils auraient pu transformer leur expérience en quelque chose de fort et de beau. Don Alejandro dit que si l’on ne comprend pas ce qui se passe et que l’on choisit la peur, on peut facilement mourir. C’est pour cette raison qu’il veut parler de cela. Il veut également parler des 30 heures d’obscurité qui ont lieu lorsque les pôles changent. Certaines personnes parlent de 3 jours d’obscurité, mais les Mayas disent que c’est 30 heures. Don Alejandro dit que tout devient si sombre qu’on ne peut même plus voir les étoiles. En d’autres mots, nous devenons aveugles et il dit que c’est durant cette période que tant de gens meurent de peur. Il dit aussi de ne pas s’inquiéter, de se relaxer, que tout redevient normal et que cela ne dure que 30 heures. C’est une des choses que les Mayas veulent transmettre : durant ce changement, il ne faut pas se laisser emporter par la peur, il n’y a pas de raison à cela. Bien sûr, après le changement de pôles, chacun sera situé sur la surface de la Terre en un lieu complètement différent, relativement à l’équateur, pour se retrouver dans un environnement nouveau, risquant de mourir de froid ou de chaleur extrême. Une partie de la prophétie maya a été révélée, celle que le monde appelle le « jour de la catastrophe », mais il y a quelque chose de beaucoup plus important : comment devons-nous nous comporter durant le changement physique de pôles et juste après ? Pour les Mayas, cela met en jeu la vibration qui vient de notre cœur. Cette vibration est en parfaite résonance avec le cœur de la Terre, le cœur du Soleil et celui de l’Univers. Si l’on apprend à vivre dans cette vibration, la Terre, qui est vivante, s’assurera de notre expansion dans ce nouveau monde.

 

Le secret que les Mayas ont appris sur le cœur humain

 

Ce secret ne peut être dit ici qu’avec des mots, mais il doit être vécu pour être compris. Les mots viennent de l’esprit, mais ce dont nous parlons n’a rien à voir avec le mental mais avec le cœur humain. En utilisant des mots, on peut dire qu’il y a un espace secret dans le cœur, où a lieu la création. Vivre dans cet espace modifie notre relation à la Nature et à l’Univers. Le mental a un ego qui se voit séparé de la réalité et comme étant la partie la plus importante de la réalité. Dans le cœur, nous ne sommes pas séparés de la réalité, nous devenons un avec celle-ci, il n’y a pas de séparation et toutes les parties sont égales. Les Mayas parlent de cela tout le temps : aucun être humain n’est plus grand qu’un autre, nous sommes tous les mêmes. Des mots peuvent décrire ce dont il est question, mais il est impossible de le connaître véritablement sans entrer dans l’espace secret du cœur en sentant et en faisant un avec cette vibration.

 

Le cœur des Mayas

 

Sans doute la meilleure façon de montrer le cœur des Mayas est-elle de raconter une histoire et pour cela, il faut aller dans la jungle du Guatemala. En juin 2007, j’ai donné mon manuscrit « Le Serpent de Lumière » à mon éditeur, qui est très avisé. J’avais beaucoup écrit sur les cérémonies avec les Mayas et d’autres tribus - alors que l’énergie interne de la Terre se modifiait déjà. En juillet, don Alejandro et son épouse sont donc venus à Sedona pour me rencontrer. Après que don Alejandro a parlé du changement de pôles, il a également dit que très prochainement, d’après le calendrier maya, le monde allait entrer dans la période de « fin du temps ». Certaines cérémonies doivent avoir lieu en guise de préparation et elles sont marquées dans le calendrier maya. C’était avant l’apparition de la sphère bleue. Don Alejandro a ensuite parlé des Conquistadors espagnols et de comment ils avaient détruit presque tous les écrits et objets mayas. Les Mayas ont perdu beaucoup de leur savoir, de leurs prophéties et de leur sagesse. Il a dit également que des documents secrets avaient été cachés aux Conquistadors et que le temps était venu de reconstruire cette connaissance. Il dit que d’après la prophétie maya, c’était maintenant que les Mayas devaient reconstruire leur connaissance, leur expérience, leur sagesse et leur mémoire. C’était le bon moment pour que cela soit fait. Il dit également que durant cette période, le monde allait être à l’écoute. Le Conseil a vu que cela serait un groupe de gens venant de tous les continents et d’un grand nombre de pays et que ce groupe représenterait le Monde. Don Alejandro m’a donc demandé de trouver ces personnes, 60 exactement, et de les réunir à Guatemala-City en un jour spécifique de novembre 2007. De là, lui et le Conseil maya nous emmèneraient dans la jungle afin que nous observions comment le Conseil allait retrouver sa connaissance et pour faire des cérémonies avec ce « groupe du monde entier ». Cela a été simple, j’ai passé 60 coups de fil et ils sont venus de 23 pays. Il y avait donc ce groupe d’invités, ainsi que Grand-père Eric de la tribu Hopi et trois anciens de la Sierra Nevada de Santa Marta, en Colombie. L’un était Kogi Mamos, l’autre Aruacos Mamos et son frère. Ces deux tribus sont significatives en raison de leur passé ancien. Don Alejandro a dit que les Mayas venaient de l’Atlantide, ce que je savais déjà depuis des années, mais cela fut vraiment puissant de l’entendre de sa bouche. À ce propos, faisons le point sur ce que nous savons de l’Atlantide, afin de voir pourquoi ces trois tribus, les Hopis, les Kogis et les Aruacos sont si importantes. L’Atlantide était un pays qui était symbolisé par trois anneaux concentriques et pouvait aussi se définir par trois sphères. L’anneau (ou sphère - ndR) extérieur représentait le peuple qui vivait sur l’Atlantide, celui du milieu représentait les prêtres, qui étaient appelés « Mayas». Les prêtres formaient un pont entre le peuple et l’anneau central, qui était composé des « Nakkals » (ou Naccals - ndR). Les Nakkals étaient ceux qui parlaient depuis l’espace secret de leur cœur et se connectaient directement avec l’esprit de la Terre-Mère et au delà. Ils vivaient dans des grottes et des pièces spéciales à l’intérieur des pyramides, brillaient dans le noir et flottaient à quelques centimètres du sol. Les Hopis étaient mayas et les Mayas sont des Mayas. Les Kogis et les Aruacos Mamos étaient et sont des Nakkals, qui incluent aussi les tribus Wiwas et Naguamas en Colombie. Lorsque l’Atlantide a sombré il y a 13 000 ans, à cause du changement de pôles physiques dont il a été question plus haut, les Mayas prirent leurs bateaux et se rendirent dans le Yucatan, non loin de la zone sud-ouest de l’Atlantide. Les Nakkals se rendirent à Santa Marta, non loin de là où ils sont aujourd’hui. Toutes ces tribus sont reliées et se souviennent de ce qui s’est passé. Pas seulement il y a 13 000 ans, mais 26 000 ans en arrière, voire plus. C’était la première fois, depuis la disparition de l’Atlantide, que trois de ces tribus se retrouvaient pour faire des cérémonies. D’après Grand-père Eric, il était le premier Hopi à retourner au Guatemala depuis qu’ils avaient été envoyés vers le nord, dans la région de Four Corners, il y a des milliers d’années. Le Conseil maya des aînés nous a d’abord conduits au lac Atalan, un des lacs les plus sacrés des Mayas. Notre groupe fut rejoint par 25 membres des 440 aînés, élus pour commencer à se souvenir de leur savoir. Les Mayas utilisent d’autres moyens que leur cerveau pour se souvenir de leur connaissance, comme l’utilisation des 13 Crânes de cristal, un pour chaque millénaire de l’Atlantide - sujet passionnant dont il sera question plus tard. Notre groupe s’assit en cercle autour des 25 aînés mayas, alors qu’ils commençaient avec le glyphe maya représentant le chiffre 0. Ils ont littéralement commencé à déchiffrer ce glyphe, comme s’ils ne l’avaient jamais vu auparavant. Après une heure et demie, les Mayas dirent que le 0 avait été complété. Puis, ils sont passés au glyphe du chiffre 1. Je pense qu’ils sont allés jusqu’à 2… Cela a duré une demi-journée, puis la contribution du groupe était terminée. Le monde devait observer les Mayas recréer leur savoir et la prophétie était accomplie. Le matin suivant, le Conseil maya des aînés nous a emmenés par bateau sur une des côtes éloignées du lac Atalan, à un endroit où ne sont pratiquées que des cérémonies mayas. Cela devait être une cérémonie maya du feu. Le voyage en bateau fut mémorable pour chacun d’entre nous. L’immense volcan situé sur les bords du lac donnait l’impression inquiétante qu’il pouvait exploser à tout instant, à cause de la fumée qui s’en échappait. Ce n’était pas par hasard que les Mayas faisaient leur cérémonie du feu à cet endroit, sur une plage éloignée, avec le son des vagues et le ciel d’un bleu profond au-dessus de nos têtes. Don Alejandro nous fit silencieusement former un cercle et, après une heure de préparation attentionnée afin que le feu soit placé géométriquement, un magnifique arrangement de pierres, d’herbes et de bougies et autres objets secrets était prêt pour donner vie à la cérémonie. Cela était très inhabituel et je me demandai, alors qu’elle était filmée, si cette cérémonie avait déjà été photographiée auparavant et particulièrement la façon dont ils procédaient. Ils nous ont laissés regarder, alors qu’ils formaient un dessin géométrique sur le sol, en nous expliquant ce qu’était chaque chose. En posant chaque brin d’herbe et en allumant chaque bougie, ils nous disaient ce que cela signifiait. Cela n’a sans doute jamais été fait avant et d’après don Alejandro, cette cérémonie n’avait pas eu lieu depuis 13 000 ans. Les Hopis, les Kogi Mamos, les Aruacos Mamos, les membres du Conseil maya des aînés, don Alejandro ainsi que notre humble groupe venu du monde entier avons baissé la tête en signe de prière lorsque la première flamme s’est envolée vers le ciel. Venus du monde entier, issus de différentes traditions et cultures, nous sommes tous entrés dans notre cœur et nous sommes immergés dans la prière, ne formant qu’une seule voix et un seul cœur. Nous avons prié pour la Terre-Mère et pour ses enfants, sachant que la Terre allait entrer dans un stade d’évolution très violent, comme un accouchement. Nous avons tous prié avec notre cœur pour la Terre-Mère afin d’aider le monde. Cette cérémonie dura trois heures. Après une heure, alors que je regardai le feu et écoutai les prières, l’homme Aruacos qui avait les yeux fermés indiqua le ciel du bras de cette façon (il lève le bras, tête baissée - ndR) et tous nous avons regardé en l’air, sans savoir ce qu’il faisait. Exactement au-dessus de lui se trouvait un aigle immense qui « flottait » au-dessus de la cérémonie à une trentaine de mètres. Ses ailes ne bougeaient pas et il semblait être figé dans le ciel. Ils resta ainsi durant une dizaine de minutes, puis il se déplaça un peu plus loin et observa cette cérémonie qui n’avait pas eu lieu depuis très longtemps. Tous nous espérions que les prières, les chants, la danse, le feu, la fumée qui s’élevait vers les cieux… tout cela serait entendu par le Père-Ciel et la Terre-Mère. Nos cœurs étaient grands ouverts et nous trouvions cela incroyable. En remontant sur le bateau pour retourner de l’autre côté du lac, je me dis que toujours je me souviendrais de ce groupe peu commun en train de marcher sur le ponton : chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes, taoïstes, shintoïstes, hindous et beaucoup d’autres, tous mélangés et au milieu, les anciennes tribus de l’Atlantide et de la Terre du Lotus. Don Alejandro et les anciens attendaient quelque chose, je le savais dans mon cœur et quoi que ce fut, je pense qu’ils ont dû le trouver pendant cette cérémonie, car ils nous ont demandé de faire une autre cérémonie dans un endroit éloigné du lac Atalan. Un lieu appelé Tik’al, un site ancien de temples au Guatemala, qui représente le chakra de la couronne dans le corps humain. La porte d’entrée vers une conscience plus élevée.

 

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vues aériennes du site de Tik’al au Guatemala

l’un des plus grands centres urbains de la civilisation maya précolombienne

Tik’al est un endroit majestueux où existait dans l’Antiquité une cité qui s’étendait sur 15 km autour des temples, dans toutes les directions. C’était une ville immense où vivaient des milliers de Mayas (estimation récente à 120 000 - ndR). Je me souviens d’une description de la ville par un artiste qui l’avait vue alors qu’elle était « vivante », elle ressemblait à une cité venant d’un futur lointain, pas du passé, ni à ce que l’on peut imaginer des tribus primitives dans nos sociétés modernes. Les Mayas disent qu’avant l’Atlantide, ils sont venus des étoiles et si l’on regarde ce qui a été découvert à Tik’al au début des années 80, on peut commencer à les croire. Nous avons suivi don Alejandro et les aînés mayas dans un endroit en hauteur, où des cérémonies avaient sans aucun doute eu lieu des milliers de fois. À nouveau, ils recréèrent avec minutie la structure de la cérémonie du feu. Cela prit une heure, juste pour construire le feu avant qu’il ne soit allumé. Au début, cela semblait être une répétition de la première cérémonie, mais l’atmosphère se modifia doucement. Chaque fois que don Alejandro levait les bras vers l’arbre de vie énorme que nous formions autour de lui, le vent soufflait sur nous de façon spectaculaire. Au bout d’une dizaine de fois, chacun s’y attendait : don Alejandro levait les bras et tous nous attendions que le vent souffle ! Puis, la lumière commença à changer et des rayons de lumière passèrent à travers le feuillage des arbres. Cela était comparable à ce que l’on ressent dans les anciennes cathédrales, comme celles du sud de la France. Des touristes commencèrent à nous observer et ne pouvaient plus partir, totalement hypnotisés, car il y avait de la beauté dans cette cérémonie. Je sentis à nouveau dans mon cœur que don Alejandro et les anciens attendaient quelque chose, sans pouvoir dire ce que c’était. Je sentais qu’ils attendaient des signes, comme l’aigle auparavant. Cela ne pouvait venir que de Pachamama, la Terre-Mère. Aucun être humain ne pouvait influencer le résultat, cela devant venir de la Terre-Mère. Les signes ont dû apparaître, car on nous a demandé de continuer. Les aînés mayas nous ont emmenés dans d’autres temples éloignés dont je n’avais jamais entendu parler, mais après les avoir découverts et appréciés, je ne pouvais pas comprendre comment le monde n’en avait jamais entendu parler. Ils étaient sublimes et un profond pouvoir se trouvait dans leur sol. Nous n’avons fait aucune cérémonie dans ces autres endroits. Don Alejandro voulait seulement que nous en fassions l’expérience, ou plutôt que peut-être l’énergie de ces temples nous expérimente.

 

Il est temps maintenant de parler de l’autre façon dont les Mayas font revenir à la surface leur connaissance, leur expérience, leur savoir et leur mémoire, qui semblaient perdus à jamais depuis le lointain passé. Comme je l’ai dit, ils ne font pas cela avec leur cerveau mais avec leur cœur. L’ancien monde en est spécialiste, tout comme nous sommes des spécialistes du cerveau. Ce dont je vais parler ne vient pas de don Alejandro mais de Hunbatz Men du Yucatan. C’est une information qui a été tenue secrète jusqu’à récemment. Je suis autorisé à en parler, mais je dois ête prudent dans mes propos.

 

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Crâne de cristal

 C’est la société des grand-mères mayas qui créa la voie de la connaissance des crânes de cristal, tout comme nous utilisons des ordinateurs qui gardent en mémoire ce dont nous voulons nous souvenir plus tard. De même que nous utilisons du silicium pour la mémoire de nos ordinateurs, les crânes de cristal sont aussi faits de silicium (cristal de roche - ndR), afin de contenir de la mémoire. Le premier crâne de cristal viendrait de l’Atlantide, le second du nouveau monde maya, après un changement de pôles de la Terre il y a 13 000 ans. Tous les mille ans, un crâne de cristal était créé et contenait la mémoire du millénaire précédent. Il y a 13 crânes de cristal, contenant la mémoire des derniers 13 000 ans. Lorsque le temps approchait, tous les mille ans, une grand-mère maya était choisie et elle se préparait à sa destinée. Tout d’abord, elle devait posséder un cristal de roche taillé en forme de crâne. C’était habituellement un homme chaman qui choisissait le cristal et le façonnait. Différents types de cristaux étaient utilisés selon les besoins et le temps imparti. Cela pouvait prendre des années avant que le cristal ne soit prêt pour la cérémonie finale que la tribu entière avait préparé durant… mille ans. Alors, la grand-mère choisissait un jeune homme ou une jeune femme - une fois, un couple a été choisi. Être choisi pour la cérémonie du crâne de cristal était un grand honneur et un privilège pour ces jeunes gens mayas. Une fois que la grand-mère avait choisi la personne adéquate, celle-ci était formée depuis sa plus tendre enfance jusqu’à la cérémonie. Cette personne honorée étudiait autant que possible tout ce que la nation maya avait appris durant cette période précise de mille ans. Elle devait aussi incorporer physiquement la connaissance maya, l’art secret d’un savoir supérieur. Tout ce que savaient les Mayas, toute leur mémoire, ils tentaient de le transférer dans cette personne. En subissant cet entraînement, la personne devenait inévitablement chaman. Lorsque les aînés mayas sentaient que la personne était prête, et en conjonction avec le calendrier maya, ils préparaient la cérémonie des crânes de cristal avec la grand-mère. Le destin de cette personne et de la grand-mère étaient ainsi scellés pour des milliers d’années. Durant la cérémonie des crânes de cristal qui se tenait donc tous les mille ans, la personne choisie et la grand-mère ingéraient une concoction très spéciale, à base d’herbes, de plantes hallucinogènes et de champignons. Ce breuvage très concentré leur faisait vivre une expérience très spéciale. Depuis l’intérieur de leur cœur, ils se séparaient de leurs corps, mais pas de la Terre, donc ils mouraient mais n’accédaient pas à d’autres niveaux. La tribu entière les entourait, les prières et les encouragements incitaient leur esprit à quitter leur corps et à entrer dans le crâne de cristal. Alors le crâne de cristal devenait le corps physique de la grand-mère et de la personne sélectionnée pour les millénaires suivants, jusqu’à aujourd’hui, la « fin du temps ». À un moment, durant la « fin du temps », les Mayas feront cette cérémonie finale des crânes de cristal. Je viens de recevoir un E-Mail de Hunbatz Men, il y a 4 jours, qui dit que cela n’a pas encore eu lieu, mais que cela aura lieu très prochainement. C’est une cérémonie extraordinaire ! 13 chamans mayas, hommes et femmes, recevront l’esprit de ces anciennes âmes mayas dans leur propre corps moderne. Ils se souviendront alors de tout ce dont ces esprits anciens se souviennent. C’est encore mieux qu’un ordinateur, car les aspects émotionnels sont conservés avec la mémoire. Lorsque cette cérémonie aura lieu, les Mayas d’aujourd’hui se souviendront intégralement de leur passé du temps de l’Atlantide, et avant cela. Puis, les Mayas combineront cette connaissance et cette mémoire avec le processus intellectuel des 25 aînés mayas qui sont en train de réécrire l’Histoire maya. Alors, la nation maya deviendra une à nouveau. Ils se souviendront de tout ce qui vient de leurs cerveaux et de leurs cœurs. C’est leur plan et je pense qu’ils réussiront. Pour nous, le reste du monde, ce sera une véritable grande bénédiction car la nation maya sera intacte : elle possèdera l’ancien savoir et le savoir moderne, les expériences, la sagesse et la mémoire. Tout cela fait partie de la prophétie maya et nous sommes tous en vie pour connaître la vérité sur cette prophétie.

 

L’histoire continue

 

Donc à un moment, don Alejandro a simplement levé les bras et a dit : « OK, maintenant nous allons au cœur du pays maya ». Je ne savais pas ce que cela signifiait. Nous avons commencé à voyager vers un endroit inconnu. Nous avions un gros bus moderne argenté et nous roulions sur des routes et à travers les magnifiques jungles du Guatemala. Nous ne savions pas où nous allions. Nous avons roulé des heures durant vers cet endroit inconnu, j’ai fini par m’endormir avec le mouvement du véhicule et j’ai commencé à rêver. Soudain, sans plus d’explication, don Alejandro a demandé au chauffeur de s’écarter de la route. Je me suis réveillé, j’ai regardé au-dehors et cela ressemblait à n’importe quel autre endroit. C’était un paysage que l’on aurait pu trouver n’importe où au Guatemala. Des prairies des deux côtés, entourées de barbelés rouillés. Complètement commun, rien de particulier, pas de temples, rien. Nous sommes tous sortis du bus et nous sommes baladés aux alentours, comme une colonie de fourmis, sans savoir quoi faire ni où aller. Finalement, don Alejandro et les aînés se sont mis à marcher vers l’autre côté de la route, où il y avait une ouverture dans la clôture. C’était comme un corridor, il y avait un petit espace au milieu. Ce n’était pas visible depuis une voiture. Nous avons suivi les Mayas sur cet étroit chemin herbeux, sans savoir ce qui se trouvait là. Nous avons marché longtemps, sur plus d’1 km, puis cela est devenu plus rocheux et il était clair que nous étions en train d’approcher d’une sorte de colline peu élevée. Nous étions entourés d’herbes, la végétation était dense. Alors les aînés tournèrent brusquement à gauche et entrèrent dans un autre champ qui devint rapidement une vraie jungle - mais une jungle dont quelqu’un aurait pris soin. C’était tout simplement trop beau : des couleurs brillantes, les oiseaux qui volaient dans tous les sens, des pierres qui apparaissaient juste au bon moment… tout devint humide, vert et comme « manucuré ». Cela ressemblait plus au parc d’un hôtel qu’à un endroit vraiment naturel et sauvage, mais c’était bien là, au milieu de nulle part. Étonnamment - mais finalement pas tant que ça - il y avait là une magnifique construction de bois imbriquée dans le sol de toute la vallée vers laquelle nous nous dirigions. C’était une construction faite par les Mayas il y a très longtemps pour protéger quelque chose que nous allions être autorisés à voir : les grottes dont les Mayas ont émergé pour venir dans ce monde, bien avant l’Atlantide. Les autochtones américains appellent cela le « Sipapu », le saint des saints. J’étais soudain très calme et silencieux. Les gens parlaient et savaient que le repas allait nous être donné, mais d’imaginer ce qui pouvait bien se trouver de l’autre côté de ce « restaurant en plein air » était presque insupportable. Les aînés s’assirent par terre dans cette magnifique structure, avec la jungle tropicale qui entrait de tous les côtés, et ils nous donnèrent un repas maya traditionnel. Nous ne savions pas qu’une longue journée nous attendait, mais les aînés le savaient. Ils prenaient soin de nous. Après le repas, en une seule file, nous avons commencé à nous déplacer dans une zone située à l’arrière de cette construction, qui faisait un doux dénivelé vers le haut. Alors que nous approchions de la colline qui nous faisait face, j’étais encore plus calme et silencieux. Je commençai à me parler à moi-même, alors que nous approchions de quelque chose que je ne comprenais pas du tout. Puis un petit trou apparut sur le flanc de la colline, juste assez grand pour laisser passer 2 ou 3 personnes en même temps. Cela prit un peu de temps, mais nous nous sommes retrouvés finalement tous à l’intérieur, dans un tunnel étroit. Nous étions à présent complètement à l’intérieur de la Terre-Mère. À un moment, don Alejandro nous réunit pour nous en dire un peu plus sur cette grotte, qui était très secrète pour la nation maya. Il nous dit que la grotte était longue de 28 km, mais que nous allions nous arrêter juste quelques kilomètres plus loin. Nous devions être prudents car le sol était humide et glissant. Nous avons continué un peu plus et quelque chose d’inattendu se produisit. Le tunnel étroit se terminait en T et en face de nous se trouvaient une autre ouverture qui était immense. C’était deux fois plus grand qu’un terrain de football, sur une hauteur d’environ 20 à 30 mètres. Un morceau de la voûte, tombé des années auparavant, permettait à un rayon de lumière de pénétrer dans l’obscurité pour flotter dans cette immense grotte. C’était parfaitement angélique et ouvrit nos cœurs - on n’y pouvait rien, c’était instinctif. Alors, nous avons descendu une vieille échelle pour atteindre le sol de cette nouvelle grotte et nous avons tourné vers la gauche, sans autre choix possible. Nous avons avancé dans cette petite crique pour atteindre l’autre côté de la grotte, en avançant sans nous arrêter dans une eau pure et transparente. La plupart du temps, lorsque le rayon de lumière nous quittait, nous devions utiliser nos lampes de poche pour ne pas tomber. C’était très sombre et nous continuions à parler, juste pour nous assurer que tout le monde était bien là. Lorsqu’on éteignait sa lampe, c’était complètement noir, on ne pouvait même pas voir sa main devant son visage. Après un parcours long et dangereux à l’intérieur de la Terre-Mère, nous sommes arrivés à un autre endroit où un rayon de lumière tombait du plafond. Ce n’était pas très lumineux, mais suffisamment pour nous permettre d’y voir. Don Alejandro s’arrêta et dit qu’une autre cérémonie devait être pratiquée là. Une autre cérémonie du feu, mais complètement différente des deux premières que nous avions faites au Lac Atalan et à Tik’al. Le feu formait un cercle, c’était magnifique avec la musique et les chants dont l’écho se répercutait sur les murs et dans notre esprit. Ce qui se passa pendant la cérémonie devait déterminer un passage, mais je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment. Tout ce que je sais, c’est que lorsque la cérémonie fut terminée, don Alejandro disparut. Ce fut l’un des aînés, une femme, qui nous demanda de continuer dans la grotte. Cela sembla durer une éternité. Pour la troisième fois, alors que nous rentrions dans une autre grotte, un rayon de  Soleil qui passait par une ouverture du plafond révéla une pièce ronde et immense qui semblait douillette malgré tout. Des rochers gigantesques entouraient la pièce et en nous asseyant, on sentait que l’on faisait partie de celle-ci. Il y avait aussi des rochers qui faisaient une impression bizarre. Je regardai une amie assise à mes côtés et elle semblait être profondément absorbée par ce qu’elle voyait. Elle me dit : « Drunvalo, regarde ces rochers, on dirait des animaux, des oiseaux. On dirait qu’ils sont vivants ! » Je regardai attentivement un des rochers situés près de moi : il était sculpté en forme d’iguane de 2 m de haut et semblait vraiment être réel, avec tous ses détails infimes. Le rocher au-dessous avait la forme d’un gorille et le rocher attenant était un singe, un jeune mâle. Sur les murs, il y avait des visages humains, des visages mayas, qui semblaient avoir fusionné avec la roche solide. Partout, chaque mur, chaque rocher représentait quelque chose. Tout semblait sortir de la roche. J’étais bouche bée, ne sachant que dire à mon amie, mais c’était vraiment inhabituel. Je ressentais ce qu’elle ressentait, cet endroit n’était pas la réalité normale. Il y avait une énergie qui imprégnait l’air même que nous respirions. Soudain, je me rendis compte que don Alejandro, qui avait disparu juste avant, était assis sur une petite saillie en granit, à 5m de haut, sur l’une des parois de la grotte. Ma première pensée fut : comment est-il monté là-haut ? car cela semblait impossible. C’est à ce moment-là que tout le groupe prit conscience que don Alejandro nous observait. Nous sommes tous devenus silencieux, attendant qu’il nous parle. Au lieu de ça, il demanda à Rafino qu’il grimpe jusqu’à lui, ce qu’il fit, juste assez pour que sa tête soit alignée avec la saillie rocheuse où don Alejandro était assis. Puis, don Alejandro plongea sa main dans la saillie rocheuse qui était remplie d’eau et versa cette eau sur la tête de Rafino. Il le fit trois fois. Je ne savais pas ce qui se passait. Alors, « Tata » Alejandro demanda à un membre de notre groupe de s’approcher du rocher et de faire la même cérémonie avec lui. Nous regardions tous en nous demandant ce qui se passait, puis il demanda à chacun d’entre nous de monter, un à la fois. À ce moment, je ne l’oublierai jamais, simultanément, nous savions tous dans notre cœur ce qui se passait. Don Alejandro pratiquait une cérémonie de l’eau sur chacun d’entre nous. Nous étions en quelque sorte initiés et l’énergie de la pièce entra profondément dans le cœur de chacun. Quoi que « Tata » ait attendu de nous, il avait dû le trouver. Je commençai à pleurer, je n’y pouvais rien. Plus tard, de retour dans une petite ville du Guatemala pour le dîner, don Alejandro, sa femme Elisabeth et Rafino étaient assis ensemble autour d’une table. Ils m’invitèrent de la main à venir m’asseoir avec eux. Don Alejandro me regarda dans les yeux et dit : « Nous avons demandé à deux autres groupes qui venaient du monde entier de faire cette cérémonie avec nous afin d’accomplir notre prophétie, mais ils n’ont jamais pu passer le test que Pachamama leur présenta. Je veux te dire que votre groupe a plus que dépassé nos attentes. Vous êtes les ancêtres que nous attendions. » Je ne savais pas ce que cela signifiait, mais il commença à pleurer, et Rafino aussi. Elisabeth, avec sa force féminine, me regarda et dit : « Merci, dis au reste du groupe que vous êtes ceux que nous attendions et maintenant, notre prophétie peut être achevée. » Ce fut trop pour moi et je commençai aussi à pleurer. C’est devenu une vraie réunion de bébés !

 

L’aspect positif caché de la prophétie maya

 

Les Mayas voient que leurs longs cycles se terminent tous deux, à la fois au terme de 5 200 ans et de 26 000 ans pour la précession des équinoxes. Ils ont prédit que le monde dans lequel nous vivons maintenant va se désintégrer, cela étant dû à des causes naturelles. Cela veut dire que tout ce que nous considérons comme « normal » va changer de manière drastique. C’est sur cet aspect de la prophétie maya que le monde s’est concentré : l’idée que les pôles allaient changer, que l’humanité serait presque détruite. Cela a même été appelé « le jour de la catastrophe de 2012 ». Mais au même moment, un nouveau cycle commence, un cycle extraordinaire. J’étais récemment en Colombie dans la Serra Nevada avec les Kogis et les Aruacos Mamos. Ils pensent qu’il y a 9 mondes, que nous sommes dans le quatrième et que nous allons entrer dans le cinquième, tout comme le pensent les Mayas. Je leur ai alors répondu : Nous avons donc encore 5 autres mondes pour atteindre un niveau supérieur de conscience ? Ils se sont tournés vers moi et ont dit : « Non, tu ne comprends pas Drunvalo. Tout dans la vie doit atteindre un équilibre, le cinquième monde est au milieu, c’est un équilibre parfait dans l’Univers, il n’y a pas de monde plus élevé. »

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le cinquième Monde (V) selon les Mayas

 Les Mayas racontent aussi que le prochain monde, qu’ils appellent le « sixième  Soleil », est un monde où l’humanité atteint un nouveau niveau de conscience très rapidement. Lorsque ce nouveau cycle commence, à l’intérieur de la « fin du temps », notre réalité basée sur le bien et le mal disparaît et la conscience de l’Unité devient normale pour le genre humain. L’ego humain n’existe plus et nous nous voyons chacun comme faisant partie de l’autre. En langue maya, on se salue en disant : « In lakesh », ce qui veut dire : tu es un autre moi et je suis un autre toi. C’est un aperçu du monde dans lequel nous allons entrer. Les Mayas ont aussi prédit que la quarantaine humaine du système solaire, qui existe depuis très longtemps, sera levée, Alors l'humanité réalisera que les étoiles et tout l’Univers sont interconnectés par la conscience pure. Notre potentiel humain atteindra des niveaux qui nous paraissent absolument inimaginables aujourd’hui. Cette nouvelle humanité trouvera cela normal et l’acceptera comme vérité. En d’autres mots, les Mayas prédisent que les humains ne s’investiront plus dans la finance, la politique, la guerre, la nourriture, le pétrole, etc. Nous deviendrons un avec la Création et nous serons capables de manifester toutes choses. Nous deviendrons cocréateurs avec le Créateur. Si cela est vrai, alors il ne faut pas s’inquiéter devant le film « 2012 », qui montre un monde en destruction. Il ne montre qu’une partie de la prophétie maya. Il faut se souvenir de ce temps et des Mayas et savoir que ce qui vient est beau et sacré, une occasion de faire la fête et d’être reconnaissant. Comme Mère-Baba l’a dit : « Ne t’inquiète pas, sois heureux ! » C’est la meilleure façon d’approcher la vie à notre époque : respirer avec son cœur. La vie n’est pas ce qu’elle paraît être et n’a rien à voir avec ce que nos parents, nos ancêtres, croient vrai. Nous vivons dans un rêve que notre mental a cristallisé et que nous appelons réalité. Nous pensons qu’il est fixe et qu’il ne peut être changé que d’après les lois de la physique. Les Mayas croient que bientôt nous connaîtrons une partie de nous-mêmes qui est si ancienne qu’elle va au delà des étoiles et des planètes en tant que mondes fixes, qui ne sont aussi que des rêves. Tout comme en rêve lorsqu’on est sur le point de se réveiller, nous réaliserons qu’il n’y a rien d’autre que de la lumière, de la conscience pure. Est-il temps pour nous de nous rappeler qui nous sommes vraiment, et qui va bien au delà d’un être humain « normal » ? Inlakesh [je suis un autre toi-même - ndR].

 

transcrit par Renaud Arrighi

à Cotignac, XII 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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